3- Classement 2019 des réseaux de filiales de la LNH : No. 6
Sept 1, 2019 9:29:52 GMT -4
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Classement 2019 des réseaux de filiales de la LNH : No. 6 – Canadien de Montréal (The Athletic, par Corey Pronman)
Corey Pronman se penche sur la banque d’espoirs des équipes de la LNH en offrant un classement de chacun des joueurs prometteurs d’une organisation, divisé en catégories selon leur potentiel ; une évaluation de l’impact qu’ils pourraient avoir cette saison ; et un classement de tous les joueurs de 23 ans et moins.
Le Canadien a eu beaucoup de choix au repêchage au cours des deux dernières années et, en général, plusieurs de leurs récents choix élevés semblent aussi bons ou meilleurs qu’ils ne l’étaient à l’époque. Il a également acquis Nick Suzuki par voie de transaction. Et bien sûr, une des raisons majeures nous ayant poussé à le classer sixième est Cole Caufield, qui a été choisi 15e au classement général lors de la dernière séance de sélection, mais qui selon moi pourrait devenir un joueur d’impact dans la LNH. Si j’ai raison, ce classement est bien mérité; si je me trompe, son rang pourrait alors paraître vraiment, mais vraiment décalé dans quelques années.
Ajouts d’importance : Cole Caufield, Mattias Norlinder, Nick Suzuki
Soustraction ou promotion d’importance : Jesperi Kotkaniemi
Classement en 2018 : 6e
Note globale du repêchage 2019 : A-
1. Cole Caufield, AD, USNTDP-USHL
2 janvier 2001 | 5-pieds-7 | 163 livres
Catégorie : Espoir élite de la LNH
Caufield a marqué 72 buts cette saison. Ce n’est pas une faute de frappe. Son lancer est spécial. Il y a plusieurs tireurs de niveau élite, mais la technique de tir du poignet de Caufield est comme une fronde: il prend le contrôle de la rondelle et tire à des millions de kilomètres à l’heure sur la cible. Il ne va pas nécessairement viser le coin à chaque lancer, mais son taux de conversion est très bon et il a marqué certains des buts les plus incroyables que j’ai vus toute la saison, à tous les niveaux. Il a un très bon tir sur réception, mais c’est son lancer du poignet qui est spécial. Mais c’est plus qu’un tireur d’élite car dans la plupart des matchs, Caufield a généré plus de quatre chances de marquer. C’était en partie dû au fait que Jack Hughes était son compagnon de trio, mais c’était surtout dû à l’ensemble de ses compétences. Ses habiletés en possession de la rondelle sont fantastiques. Il la manipule avec tellement d’aisance. Il est capable d’effectuer des attaques à 1-contre-1 contre des opposants, mais il contrôle le disque avec une telle rapidité et une telle vivacité que ça lui ouvre quantité d’occasions de lancer. Son synchronisme à l’attaque est excellent et il lit très bien comment les jeux se développent. Il a une superbe vision et une capacité de faire des jeux autant sur la peine surface de la patinoire que lorsque son équipe est en montée. Ce n’est pas un aussi bon patineur qu’on pourrait l’espérer pour un joueur qui mesure 5’7, mais sa vitesse est quand même au-dessus de la moyenne et il est capable à l’occasion d’atteindre un niveau supérieur. Sa petite taille est son principal défaut, mais Caufield est très compétitif et il attaque le filet pour marquer ses buts.
Je pense que Caufield est un espoir de niveau élite dans la LNH. C’était clair, lors du dernier repêchage, que plusieurs recruteurs de l’industrie ne partageaient pas cet avis puisqu’il a été sélectionné au 15e rang général. Des sources m’ont cité une myriade de préoccupations : certains estimaient qu’il manquait une vitesse d’élite, certains trouvaient que sa vision n’était pas très bonne, d’autres croyaient qu’il avait besoin d’un centre comme Hughes pour réussir, et d’autres encore estimaient qu’il ne serait pas capable de travailler en infériorité numérique chez les pros si jamais il ne marque pas. Je ne suis évidemment pas d’accord, mais Caufield deviendra assurément l’un des espoirs dont on débattra le plus au cours des prochaines saisons. J’étais un peu seul sur mon île même parmi les recruteurs qui l’aimaient car ceux-ci le plaçaient davantage dans le top-10 que dans le top-5 comme moi. Je vais en prendre une sur le menton s’il ne finit pas par devenir le joueur que je pense qu’il est capable de devenir.
2. Nick Suzuki, C, Guelph (OHL)
10 août 1999 | 5-pieds-11 | 183 livres
Catégorie : Espoir de haut niveau de la LNH
Suzuki a connu une carrière fantastique dans la Ligue de l’Ontario, marquant 328 points en 251 matchs, et a été choisi le joueur par excellence des dernières séries de la OHL. Son sens du hockey est de niveau élite. Suzuki est un joueur très imaginatif sur la glace, autant en possession de la rondelle que comme passeur et comme marqueur. Il improvise très bien et sa façon de mettre la table pour ses coéquipiers est d’un très haut niveau. Suzuki a également un tir qu’il décoche comme une balle de fusil et il a marqué de nombreux buts de loin. Son jeu sans la rondelle fait l’objet d’un débat. Il mesure 5’11, il n’est pas très physique et offensivement peut-être un peu périphérique, mais il est très bon défensivement et, d’aussi loin que je me souvienne, tous les entraîneurs pour lesquels il a joué l’ont utilisé en infériorité. Quand son coup de patin demeure ordonné, Suzuki a de la vitesse en lui. Sa foulée est encore un peu trop irrégulière mais son patinage s’est amélioré.
3. Ryan Poehling, C, St. Cloud State (NCHC)
3 janvier 1999 | 6-pieds-2 | 185 livres
Catégorie : Très bon espoir de la LNH
Poehling a eu une excellente saison. Il a été un joueur de premier plan dans une conférence de haut niveau au sein d’une excellente équipe de la NCAA, il a été très bon aux Championnats du monde juniors et a terminé la saison en enregistrant un tour du chapeau à son premier match dans la LNH. Poehling n’est pas un joueur très flamboyant, mais c’est un joueur très équilibré. C’est un centre de 6’2 avec une vitesse et des atouts professionnels. Il pourra patiner au rythme des pros, mais il a également le sens du hockey haut de gamme qui lui permettra de faire des jeux à ce niveau. Ce ne sera pas un générateur d’attaque de type premier trio/premier avantage numérique, mais il va créer de l’offensive et sa très bonne vision du jeu va mener à beaucoup de points. Il est également très compétitif et suffisamment polyvalent pour être déployé dans n’importe quelle situation.
4. Josh Brook, D, Moose Jaw (WHL)
17 juin 1999 | 6-pieds-1 | 192 livres
Catégorie : Très bon espoir de la LNH
Brook a été l’un des meilleurs défenseurs de la Ligue de l’Ouest en connaissant sa première grosse saison chez les juniors durant laquelle il a récolté bien au-delà d’un point par match. Brook apporte beaucoup d’éléments à la table. C’est un défenseur de 6’1 qui patine bien et qui peut bien transporter la rondelle. C’est aussi un arrière très intelligent qui peut étirer le jeu avec de longues passes. Son jeu à la ligne bleue est de haut niveau par sa façon d’attendre la pression adverse, de trouver des corridors de passe et de tir. Il ne défend pas de manière élite, mais il y arrive plus que bien grâce à sa portée, son jeu de pieds et son intelligence. J’aime beaucoup ce joueur et je peux voir Brook être déployé dans diverses situations en tant que professionnel et y exceller.
5. Cayden Primeau, G, Northeastern (Hockey East)
11 août 1999 | 6-pieds-3 | 198 livres
Catégorie : Très bon espoir de la LNH
Primeau en est un autre qui a connu une excellente saison, ayant été nommé le meilleur gardien de but dans le hockey collégial en plus de très bien performer aux Championnat mondial junior. Northeastern formait une bonne équipe et Primeau en était la principale raison. Ce que j’aime chez lui, c’est de constater à quel point son jeu a de nombreuses dimensions. Il peut jouer le gardien stable qui utilise l’économie de mouvements, mais il est assez rapide pour atteindre les rondelles plus difficile (bien que sa rapidité d’exécution ne soit pas élite). Primeau lit très bien les jeux et il est souvent bien campé devant la rondelle, mais il est aussi très doué pour improviser lorsqu’il doit composer avec un mauvais bond ou qu’une feinte le place dans l’eau chaude. Parfois Primeau peut être trop agressif avec ses glissades et dans son positionnement, mais il réussit souvent une tonne d’arrêts difficiles.
6. Alexander Romanov, D, CSKA (KHL)
6 janvier, 2000 | 5-pieds-11 | 185 livres
Catégorie : Très bon espoir/ Espoir légitime de la LNH
Romanov a connu une saison très intéressante. Après avoir été un choix surprise au 38e rang du repêchage de 2018 – autant pour moi que pour les autres équipes de la LNH – Romanov a à peine obtenu du temps de glace dans la KHL au sein de l’éventuelle équipe championne. Cependant, il a été excellent au Mondial junior, recevant toutes sortes d’éloges. Le problème dans l’évaluation de Romanov se résume à bien balancer ses deux années passées en club durant lesquelles je l’ai suivi, en plus que d’autres tournois internationaux, par rapport à ses performances au Championnat du monde junior et ses séries Canada-Russie. J’ai définitivement sous-estimé ses capacités offensives. Il a de bonnes habiletés et une très bonne vision. C’est un excellent patineur qui freine l’adversaire grâce au contrôle de l’espace le séparant de l’attaquant adverse et par sa volonté de s’impliquer physiquement. J’ai encore un peu de scepticisme à savoir si son potentiel offensif est de haut niveau, ce qui n’est pas idéal pour un défenseur de 5’11.
7. Noah Juulsen, D, Canadien (LNH)
2 avril 1997 | 6-pieds-2 | 174 livres
Catégorie : Espoir légitime de la LNH
Juulsen a eu la vie dure depuis qu’il est passé chez les pros, avec des séquences de performances incertaines et de séquences plus convaincantes, beaucoup de matchs dans la LNH et une vilaine blessure à la mi-saison qui a mis fin à sa campagne. Les atouts que possèdent Juulsen pointent pourtant vers un joueur de la LNH. C’est un défenseur de 6’2 qui de façon générale est un excellent patineur, et pas seulement compte tenu de sa taille. Il réussit rapidement ses couvertures à cause de son coup de patin. Sa valeur en tant que professionnel s’est surtout manifestée au plan défensif. Juulsen n’est pas dépourvu de capacités offensives, mais les points ne sont pas une grande partie de son jeu depuis des années déjà. Je pense qu’il y a suffisamment de choses chez lui pour qu’il puisse jouer dans la ligue, mais ce n’est pas lui qui mènera les opérations sur son duo. C’est la raison pour laquelle je le vois limité à un rôle sur une troisième paire.
8. Jesse Ylönen, AD, Pelicans (Liiga)
3 octobre 1999 | 6-pieds-1 | 172 livres
Catégorie : Espoir légitime de la LNH
Ylönen a connu une bonne année en Finlande bien qu’inconstante. Il a décollé lentement en première moitié de saison mais ça a été suivi d’une excellente deuxième moitié. Tout le jeu d’Ylönen est fondé sur un coup de patin et un rythme de jeu haut de gamme. Il a une combinaison impressionnante d’adresse et de QI offensif, sauf qu’il n’est ni le meneur de jeu ni le buteur principal sur un trio donné. Ce qui fait la valeur d’Ylönen, c’est plutôt sa capacité à pénétrer la zone en contrôle du disque et à jouer avec vitesse. Il peut marquer et faire des jeux avec la rondelle, mais les préoccupations surgissent quand il ne l’a pas. Ylönen évite le jeu physique et n’est pas le meilleur défensivement. C’est un joueur excitant à regarder, mais qui doit constamment tirer le meilleur parti de ses atouts s’il veut réussir.
9. Jacob Olofsson, C, Timra (SHL)
8 février 2000 | 6-pieds-2 | 196 livres
Catégorie : Espoir légitime de la LNH
Olofsson est un espoir frustrant parce qu’il a tous les outils pour réussir. C’est un centre de 6’2 qui peut patiner, manier la rondelle et faire des jeux. Lors de ses meilleures présences, il transporte la rondelle avec rapidité et habileté, fait des jeux haut de gamme le long du mur ou alors s’affiche comme une force aux deux extrémités de la patinoire. Ce Olofsson-là n’est cependant pas toujours au rendez-vous. Il était juste correct dans la SHL l’an dernier et il était aux abonnés absents au Mondial junior, rappelant aux évaluateurs ses performances internationales tout aussi peu reluisantes l’année précédente. J’ai vu assez de bonnes choses chez Olofsson pour me faire croire qu’il jouera dans la LNH, mais même si son potentiel est meilleur que cela, ça ne risque que d’être dans un rôle sur les troisième et quatrième trios.
10. Joni Ikonen, C, KalPa (Liiga)
14 avril 1999 | 5-pieds-11 | 172 livres
Catégorie : Espoir légitime de la LNH
Ikonen a manqué la majeure partie de la saison en raison de blessures, mais il a été impressionnant contre les hommes de la Liiga lorsqu’il était en santé. On l’a vu travailler sur la première vague de jeu en puissance et créer de l’attaque. Il est dangereux avec la rondelle, il a des mains très agiles et un très bon esprit offensif. Ikonen sait comment alimenter ses coéquipiers et c’est le genre de joueur que prend les choses en main en supériorité numérique. Il possède également un bon lancer. Bien qu’il puisse faire des jeux en mouvement, l’un de ses principaux problèmes est d’être un patineur très moyen qui est d’autant plus exposé en raison de sa charpente de 5’11. Son niveau de compétition ne me dérange pas, bien qu’il ait été un peu mitigé lorsque je l’i vu jouer au cours deux dernières années.
11. Mattias Norlinder, D, MODO (Allsvenskan)
12 avril 2000 | 6 pieds | 179 livres
Catégorie : Espoir légitime de la LNH
Norlinder a commencé la saison dans le circuit junior suédois sans être vraiment sur l’écran radar. Mais un rappel à la mi-saison et de très bonnes performances contre des hommes en deuxième moitié de calendrier ont considérablement augmenté sa cote en vue du repêchage. Norlinder a très souvent fait preuve d’une capacité à utiliser son coup de patin pour se défaire de la pression, orchestrer des contre-attaques et entrer en zone offensive en possession du disque. La qualité de ses virages est haut de gamme. Il possède une excellente mobilité, mais il y a aussi de belles habiletés dans son jeu. Norlinder réalise souvent des jeux en manoeuvrant à travers ses opposants et il a la vision pour exécuter des passes difficiles. Son niveau d’habileté n’est pas extraordinaire, mais il y a tellement de rythme dans son jeu et sa capacité à jouer aussi vite témoigne de son sens du hockey. Défensivement, il est correct. Il neutralise les jeux avec son coup de patin et a montré qu’il pouvait bien défendre contre des hommes, mais ce n’est pas sa force.
12. Jordan Harris, D, Northeastern (Hockey East)
7 juillet 2000 | 5-pieds-11 | 179 livres
Catégorie : Espoir légitime / A une chance de percer
Harris a connu une saison de première année couronnée de succès en enregistrant beaucoup de minutes au sein de la bonne équipe de Northeastern. Harris est un excellent patineur. Il a la vitesse pour transporter le disque et la vivacité de virage pour très bien échapper à la pression. Il peut faire des jeux aux deux extrémités de la patinoire grâce à son coup de patin. Harris réussit rapidement ses couvertures et se montre efficace en transition. Il a de bonnes habiletés et un bon QI avec la rondelle, mais ma question concernant Harris est de savoir s’il sera assez dynamique pour être un défenseur de la LNH. J’ai sous-estimé cet aspect de son jeu la saison dernière car il a fini par démontrer ses atouts de façon plus constante. Sa production de points n’a pas été excellente, mais soyons juste : Harris n’a presque pas eu de temps de jeu en supériorité numérique au sein de la bonne brigade défensive de Northeastern.
13. Rhett Pitlick, AG, Chaska (US High School)
7 février 2001 | 5-pieds-9 | 161 livres
Catégorie : Espoir légitime / A une chance de percer
Pitlick a impressionné dès le début de la saison dans les camps de la USHL et il a continué à bien jouer durant toute la saison au niveau secondaire. Son jeu est plein d’énergie et de vitesse. C’est un excellent patineur avec une foulée très efficace et puissante. Son style de jeu ajoute quelques km/h supplémentaires à un joueur déjà rapide. Pitlick a énormément de rythme dans son jeu en raison de la façon dont il rivalise et de la vitesse avec laquelle il pense. Il est toujours en train de bourdonner sur la glace et en zone offensive, et il peut faire d’excellentes passes pendant qu’il est en mouvement. Il est répertorié à moins de 5’9, mais joue comme s’il était plus grand si l’on en juge par le nombre de batailles qu’il gagne. Je ne pense pas que son niveau d’habiletés pures corresponde à ce que ses pieds et son intelligence laissent entrevoir, mais c’est suffisant pour qu’il soit un marqueur dans les rangs professionnels.
14. Jayden Struble, D, St. Sebastian’s (US High School)
8 septembre 2001 | 6 pieds | 205 livres
Catégorie : Espoir légitime / A une chance de percer
Struble a continué à impressionner au fur et à mesure que sa saison avançait au « prep school ». C’est un très bon patineur qu’on projette comme un défenseur capable de stimuler la montée offensive. Il se joint aisément aux attaques de son équipe et peut en accélérer le rythme. Struble se ferme aussi très bien sur les carreaux, et combiné avec le fait qu’il aime jouer du corps, il est souvent une force avec ses carreaux de corps. C’est un habile manieur de rondelle qui peut faire des jeux pour gagner la zone offensive et qui réussit bien faire les passes soulevées. Struble montre qu’il sait comment créer de l’attaque, sauf qu’il se débarrasse souvent de la rondelle, il commet des revirements à de mauvais endroits et ne fait pas le bon jeu au bon moment. Struble a la réputation d’avoir un tempérament bouillant et, bien qu’il joue de façon robuste, il peut parfois dépasser les bornes. Disons que quand j’ai fait un voyage pour aller le voir, il s’est fait expulser rapidement du match… et ce n’était pas la première fois que ça arrivait.
15. Cole Fonstad, AG, Prince Albert (WHL)
24 avril 2000 | 5-pieds-10 | 165 livres
Catégorie : Espoir légitime / A une chance de percer
Fonstad a connu une bonne année, étant l’un des meilleurs marqueurs de l’équipe championne de la Ligue de l’Ouest et ce, même si ses statistiques n’ont pas beaucoup changé par rapport à sa saison de repêchage. C’est un joueur doté de véritables capacités offensives. Il peut manœuvrer avec la rondelle à un haut niveau et il est très difficile de lui enlever la rondelle. Sur le jeu de puissance, il travaille au mur de façon typique qui cherche surtout à faire des jeux et qui peut exécuter des passes difficiles. Fonstad a marqué plus de buts cette saison et, bien qu’il ait un bon lancer, je ne le qualifierais pas d’atout majeur. En possession du disque en zone offensive, il est génial. Son problème, c’est d’arriver jusque-là. Fonstad est un attaquant de petite taille avec une vitesse très moyenne. Il n’est pas non plus le meilleur pour gagner ses batailles.
16. Jake Evans, C, Laval (LAH)
2 juin 1996 | 6 pieds | 185 livres
Catégorie : A une chance de percer
Evans a été un joueur important pour le Rocket, jouant beaucoup de minutes dans toutes les situations à sa première saison pro. Il avait l’air plus rapide que je ne le croyais à l’université et ainsi démontré qu’il était plus que prêt à affronter la cadence du jeu professionnel. Il a fait preuve de polyvalence. Il pouvait travailler en infériorité, il a fait des jeux autour du filet, à partir du flanc de la zone offensive, ou alors pouvait être celui qui gagnait la zone offensive en possession de la rondelle. Evans a vraiment surgi durant ses saisons junior et senior à Notre Dame et, lorsque quand cela s’est produit, je me suis demandé si l’attaque allait se traduire dans les niveaux suivants. Ça s’est produit, du moins en partie, puisqu’il a inscrit beaucoup de points et s’est révélé un homme à tout faire pour Laval. Cependant, je ne dirais pas que son niveau d’habileté est ressorti de manière significative. Il a des atouts dignes des pros, mais je ne sais pas s’il créerait quoi que ce soit dans la LNH. Peut-être est-il du type quatrième trio/infériorité? Peut-être, mais je pourrais aussi le voir devenir simplement un très bon joueur de la Ligue américaine.
17. Cale Fleury, D, Laval (LAH)
19 novembre 1998 | 6-pieds-1 | 203 livres
Catégorie : A une chance de percer
Fleury est un joueur difficile à évaluer. Il a l’air d’un défenseur de la LNH. Il mesure 6-1, il peut patiner, il a des atouts offensifs et, durant ses meilleures présences, transporte la rondelle avec rythme, écrase ses adversaires ou crée des occasions de marquer. Sa première saison professionnelle s’est bien déroulée. Fleury a montré qu’il était capable de jouer au sein des deux unités spéciales, mais j’ai vu des matchs où il n’a joué dans ni l’une ni l’autre. Ma principale question à son sujet concerne son rôle ultime. Il est bon offensivement, principalement à cause de son coup de patin, mais son niveau d’habileté n’a rien de spécial. Il est très bien défensivement, mais il est sujet à des erreurs occasionnelle et ne défend pas comme un arrière de haut niveau. Je vois des éléments ici et là, mais j’aimerais en voir un peu plus.
18. Allan McShane, C, Oshawa (OHL)
14 février 2000 | 5-pieds-11 | 190 livres
Catégorie : A une chance de percer
McShane est un joueur qui possède de bonnes compétences offensives et dont la carrière dans la Ligue de l’Ontario a été fructueuse jusqu’à maintenant. Des doutes subsistent toutefois par rapport à la façon dont son jeu pourra se projeter dans la LNH. C’est un excellent fabricant de jeu. McShane est toujours à la recherche de coéquipiers et possède une vision du jeu haut de gamme qui lui permet de faire des passes difficiles dans l’enclave et des jeux en espace restreint. C’est un joueur habile, mais je ne l’ai jamais vu avoir un impact constant par son jeu à 1-contre-1. L’une de mes préoccupations au cours de sa saison de repêchage était son manque d’effort, mais il a été meilleur à ce niveau-là au cours de la dernière saison en fonçant davantage vers le filet, ce qui lui a permis de récolter 30 buts. Cependant, son coup de patin très moyen demeure un sujet de préoccupation, d’autant plus qu’il ne mesure que 5’11. Jusqu’à ce qu’il ajoute plus de vitesse à son jeu, c’est difficile de le voir dans la LNH.
19. Joël Teasdale, AG, Rouyn-Noranda (LHJMQ)
11 mars 1999 | 6 pieds | 203 livres
Catégorie : A une chance de percer
Teasdale n’a jamais accumulé de statistiques mirobolantes durant ses années juniors, mais il a décollé à ses dernières séries éliminatoires en prenant la tête des marqueurs de la LHJMQ, propulsant Rouyn vers le championnat de la LHJMQ et récoltant au passage le titre de joueur par excellence de la Coupe Memorial. Teasdale est un attaquant physique qui travaille avec acharnement et qui a certaines habiletés. Il est capable de faire des jeux difficiles en espace restreint et sait comment trouver ses coéquipiers. Son niveau d’habileté ne vous éblouira pas et je ne pense pas qu’il devienne un moteur de l’attaque dans les niveaux supérieurs, mais on le remarque quand même. Son principal défaut est au niveau de son patinage. C’est un patineur maladroit dont la foulée manque de régularité. Une grave blessure au genou durant son entraînement estival ne l’aidera pas à corriger cette lacune.
20. Raphaël Harvey-Pinard, AG, Rouyn-Noranda (LHJMQ)
6 janvier 1999 | 5-pieds-9 | 161 livres
Catégorie : A une chance de percer
Harvey-Pinard a connu une bonne année en tant que capitaine des Huskies de Rouyn-Noranda, les éventuels champions de la Coupe Memorial. Ça lui a valu de devenir un choix de septième ronde du Canadien. Il y aura toujours des doutes par rapport à lui étant donné qu’il est un attaquant de 5’9 dont l’émergence est tardive et qui n’a pas eu de statistiques extraordinaires dans la LHJMQ. Ce sont là des préoccupations raisonnables, mais Harvey-Pinard fait quand même beaucoup de bonnes choses. Son sens du hockey fait de lui un joueur très créatif au plan offensif. Il a de bonnes mains pour travailler dans les petits espaces. Il patine bien, et même si sa vitesse n’a rien d’extraordinaire, elle peut paraître meilleure qu’elle ne l’est à cause de l’acharnement qu’il déploie. Harvey-Pinard pourrait très bien plafonner en tant que très bon joueur de la LAH, mais il est suffisamment complet pour qu’on garde un œil sur lui.
21. Cam Hillis, C, Guelph (OHL)
24 juin 2000 | 5-pieds-11 | 168 livres
Catégorie : A une chance de percer
Hillis a connu une saison difficile. Non seulement a-t-il subi plusieurs blessures importantes mais, quand il a été suffisamment en santé pour jouer, il a glissé dans la hiérarchie d’une équipe qui a ajouté du talent en cours de route. J’apprécie le talent d’Hillis. C’est un excellent patineur qui a beaucoup de rythme dans son jeu et qui est très bon pour pénétrer la zone adverse en contrôle du disque. Il est compétitif, il fait des jeux alors qu’il est en mouvement et autour du filet aussi. Il peut aussi écouler les punitions. Hillis a de bonnes habiletés et une très bonne vision. Or, je ne sais pas si, en tant qu’attaquant de 5’10, il peut générer de l’attaque de façon significative. Il n’est pas celui qui va transformer le cours d’une présence ou qui sera le principal meneur de jeu au sein de son trio.
22. Gianni Fairbrother, D, Everett (WHL)
30 septembre 2000 | 6 pieds | 194 livres
Catégorie : A une chance de percer
Fairbrother a obtenu beaucoup de minutes d’utilisation avec Everett, jouant entre autres au sein des deux unités spéciales. Il est le genre de défenseur intelligent et efficace dans les deux sens de la patinoire qui pratique un style plus gros qu’il ne l’est réellement, sauf qu’il n’a pas une tonne d’habileté avec la rondelle et son patinage est juste moyen. Je ne pense pas qu’il manque d’atouts offensifs car il fait des jeux et possède une certaine touche, mais je me pose des questions par rapport à son potentiel.
Joueurs de profondeur
Lukas Vejdemo, C, Laval (LAH) – 23 ans : Vejdemo a quelques qualités dignes des professionnels avec sa vitesse et sa taille, en plus d’être un bon meneur de jeu, mais en dépit d’un bon talent il n’a jamais produit d’attaque.
Otto Leskinen, D, KalPa (Liiga) – 22 ans : J’aime la façon dont joue Leskinen. Il est rapide et habile, il est capable d’accélérer le rythme et de mener le jeu. Il peut être un quart-arrière en avantage numérique avec ses habiletés et sa vision du jeu. Il n’est pas dynamique, mais il y a des aspects de son jeu qui pourraient bien se transposer en Amérique du Nord. Ce qui me préoccupe avec lui, c’est son gabarit et le fait qu’il ne soit pas selon moi un très solide défenseur dans sa zone.
Brett Stapley, C, Denver (NCHC) – 20 ans : Stapley a eu une belle première saison dans une équipe de hockey collégial de tout premier ordre. Ses habiletés et son QI offensif ressortent constamment. Les principaux défauts de Stapley sont le fait qu’il mesure environ 5’10 et qu’il est un patineur moyen.
Samuel Houde, C, Chicoutimi (LHJMQ) – 19 ans : Houde a l’habileté et la vitesse pour être un bon professionnel, mais les recruteurs remettent en question son niveau de compétition.
Impact en vue de 2019-20
Le Canadien a besoin d’aide en défense alors il y a des gars qui auront leur chance s’ils sont en bonne santé, même si les défenseurs les plus prêts, soit Juulsen et Brook, sont des droitiers. Poehling et Suzuki sont très près de la LNH et pourraient aider l’équipe bientôt s’il y a une blessure ou s’ils ont un bon camp.
Le top-10 au sein de l’organisation (23 ans et moins)
Jesperi Kotkaniemi, C (19 ans)
Cole Caufield, AD (18)
Nick Suzuki, C (20)
Ryan Poehling, C (20)
Josh Brook, D (20)
Cayden Primeau, G (20)
Victor Mete, D (21)
Alexandre Romanov, D (19)
Noah Juulsen, D (22)
Jesse Ylönen, AD (19)
Kotkaniemi a connu une excellente première saison en tant que plus jeune joueur de la LNH. J’adore son talent et sa vision et je pense qu’il sera fermement ancré au sommet de l’alignement du Tricolore pour les années à venir. Mete est un joueur difficile à lire. Son coup de patin est excellent et il peut bien déplacer la rondelle, mais le fait qu’il ait atteint la LNH aussi tôt n’est peut-être pas l’indicateur d’un futur défenseur de premier niveau car, bien qu’il ait du talent, je ne vois pas en lui des atouts offensifs haut de gamme, ce qui n’est pas génial compte tenu de son gabarit. Mais j’aime encore le joueur, cela dit.
Critères d’admissibilité à ce classement
• Un patineur n’est plus admissible à titre de joueur potentiel de la LNH s’il a joué 25 matchs dans la LNH au cours de n’importe quelle saison – saison régulière et séries éliminatoires combinées – ou 50 matchs au total, ou alors s’il atteint l’âge de 27 ans le 15 septembre.
• Un gardien de but n’est plus admissible à titre de joueur potentiel de la LNH s’il a joué 10 matchs dans la LNH au cours de n’importe quelle saison – saison régulière et séries éliminatoires combinées – ou soit 25 matchs au total, ou s’il atteint l’âge de 27 ans le 15 septembre.
Explications des catégories
• Espoir spécial de la LNH : Projeté comme étant une future véritable vedette de la LNH et qui s’établira parmi les meilleurs joueurs de la ligue.
• Espoir élite de la LNH : Projeté comme étant un joueur d’impact, quelqu’un qui se situe parmi les 10 à 15% meilleurs de la LNH à sa position.
• Espoir de haut niveau de la LNH : Projeté comme un futur attaquant de premier trio ou en tant que défenseur de haut niveau.
• Très bon espoir de la LNH : Projeté parmi les six meilleurs attaquants, les quatre meilleurs défenseurs ou comme gardien partant au sein de son équipe de la LNH.
• Espoir légitime de la LNH : Projeté comme un joueur qui fera carrière à temps plein de la LNH dans la seconde portion d’un alignement.
• A une chance de percer: L’espoir a une chance de devenir un joueur à temps plein dans la LNH s’il apporte des améliorations à son jeu.
• Joueurs de profondeur : Ce sont des espoirs qui n’ont pas le coffre à outils nécessaire pour jouer dans la LNH mais qui peuvent être de bons joueurs dans la Ligue américaine et fournir de la profondeur à une organisation.
Corey Pronman se penche sur la banque d’espoirs des équipes de la LNH en offrant un classement de chacun des joueurs prometteurs d’une organisation, divisé en catégories selon leur potentiel ; une évaluation de l’impact qu’ils pourraient avoir cette saison ; et un classement de tous les joueurs de 23 ans et moins.
Le Canadien a eu beaucoup de choix au repêchage au cours des deux dernières années et, en général, plusieurs de leurs récents choix élevés semblent aussi bons ou meilleurs qu’ils ne l’étaient à l’époque. Il a également acquis Nick Suzuki par voie de transaction. Et bien sûr, une des raisons majeures nous ayant poussé à le classer sixième est Cole Caufield, qui a été choisi 15e au classement général lors de la dernière séance de sélection, mais qui selon moi pourrait devenir un joueur d’impact dans la LNH. Si j’ai raison, ce classement est bien mérité; si je me trompe, son rang pourrait alors paraître vraiment, mais vraiment décalé dans quelques années.
Ajouts d’importance : Cole Caufield, Mattias Norlinder, Nick Suzuki
Soustraction ou promotion d’importance : Jesperi Kotkaniemi
Classement en 2018 : 6e
Note globale du repêchage 2019 : A-
1. Cole Caufield, AD, USNTDP-USHL
2 janvier 2001 | 5-pieds-7 | 163 livres
Catégorie : Espoir élite de la LNH
Caufield a marqué 72 buts cette saison. Ce n’est pas une faute de frappe. Son lancer est spécial. Il y a plusieurs tireurs de niveau élite, mais la technique de tir du poignet de Caufield est comme une fronde: il prend le contrôle de la rondelle et tire à des millions de kilomètres à l’heure sur la cible. Il ne va pas nécessairement viser le coin à chaque lancer, mais son taux de conversion est très bon et il a marqué certains des buts les plus incroyables que j’ai vus toute la saison, à tous les niveaux. Il a un très bon tir sur réception, mais c’est son lancer du poignet qui est spécial. Mais c’est plus qu’un tireur d’élite car dans la plupart des matchs, Caufield a généré plus de quatre chances de marquer. C’était en partie dû au fait que Jack Hughes était son compagnon de trio, mais c’était surtout dû à l’ensemble de ses compétences. Ses habiletés en possession de la rondelle sont fantastiques. Il la manipule avec tellement d’aisance. Il est capable d’effectuer des attaques à 1-contre-1 contre des opposants, mais il contrôle le disque avec une telle rapidité et une telle vivacité que ça lui ouvre quantité d’occasions de lancer. Son synchronisme à l’attaque est excellent et il lit très bien comment les jeux se développent. Il a une superbe vision et une capacité de faire des jeux autant sur la peine surface de la patinoire que lorsque son équipe est en montée. Ce n’est pas un aussi bon patineur qu’on pourrait l’espérer pour un joueur qui mesure 5’7, mais sa vitesse est quand même au-dessus de la moyenne et il est capable à l’occasion d’atteindre un niveau supérieur. Sa petite taille est son principal défaut, mais Caufield est très compétitif et il attaque le filet pour marquer ses buts.
Je pense que Caufield est un espoir de niveau élite dans la LNH. C’était clair, lors du dernier repêchage, que plusieurs recruteurs de l’industrie ne partageaient pas cet avis puisqu’il a été sélectionné au 15e rang général. Des sources m’ont cité une myriade de préoccupations : certains estimaient qu’il manquait une vitesse d’élite, certains trouvaient que sa vision n’était pas très bonne, d’autres croyaient qu’il avait besoin d’un centre comme Hughes pour réussir, et d’autres encore estimaient qu’il ne serait pas capable de travailler en infériorité numérique chez les pros si jamais il ne marque pas. Je ne suis évidemment pas d’accord, mais Caufield deviendra assurément l’un des espoirs dont on débattra le plus au cours des prochaines saisons. J’étais un peu seul sur mon île même parmi les recruteurs qui l’aimaient car ceux-ci le plaçaient davantage dans le top-10 que dans le top-5 comme moi. Je vais en prendre une sur le menton s’il ne finit pas par devenir le joueur que je pense qu’il est capable de devenir.
2. Nick Suzuki, C, Guelph (OHL)
10 août 1999 | 5-pieds-11 | 183 livres
Catégorie : Espoir de haut niveau de la LNH
Suzuki a connu une carrière fantastique dans la Ligue de l’Ontario, marquant 328 points en 251 matchs, et a été choisi le joueur par excellence des dernières séries de la OHL. Son sens du hockey est de niveau élite. Suzuki est un joueur très imaginatif sur la glace, autant en possession de la rondelle que comme passeur et comme marqueur. Il improvise très bien et sa façon de mettre la table pour ses coéquipiers est d’un très haut niveau. Suzuki a également un tir qu’il décoche comme une balle de fusil et il a marqué de nombreux buts de loin. Son jeu sans la rondelle fait l’objet d’un débat. Il mesure 5’11, il n’est pas très physique et offensivement peut-être un peu périphérique, mais il est très bon défensivement et, d’aussi loin que je me souvienne, tous les entraîneurs pour lesquels il a joué l’ont utilisé en infériorité. Quand son coup de patin demeure ordonné, Suzuki a de la vitesse en lui. Sa foulée est encore un peu trop irrégulière mais son patinage s’est amélioré.
3. Ryan Poehling, C, St. Cloud State (NCHC)
3 janvier 1999 | 6-pieds-2 | 185 livres
Catégorie : Très bon espoir de la LNH
Poehling a eu une excellente saison. Il a été un joueur de premier plan dans une conférence de haut niveau au sein d’une excellente équipe de la NCAA, il a été très bon aux Championnats du monde juniors et a terminé la saison en enregistrant un tour du chapeau à son premier match dans la LNH. Poehling n’est pas un joueur très flamboyant, mais c’est un joueur très équilibré. C’est un centre de 6’2 avec une vitesse et des atouts professionnels. Il pourra patiner au rythme des pros, mais il a également le sens du hockey haut de gamme qui lui permettra de faire des jeux à ce niveau. Ce ne sera pas un générateur d’attaque de type premier trio/premier avantage numérique, mais il va créer de l’offensive et sa très bonne vision du jeu va mener à beaucoup de points. Il est également très compétitif et suffisamment polyvalent pour être déployé dans n’importe quelle situation.
4. Josh Brook, D, Moose Jaw (WHL)
17 juin 1999 | 6-pieds-1 | 192 livres
Catégorie : Très bon espoir de la LNH
Brook a été l’un des meilleurs défenseurs de la Ligue de l’Ouest en connaissant sa première grosse saison chez les juniors durant laquelle il a récolté bien au-delà d’un point par match. Brook apporte beaucoup d’éléments à la table. C’est un défenseur de 6’1 qui patine bien et qui peut bien transporter la rondelle. C’est aussi un arrière très intelligent qui peut étirer le jeu avec de longues passes. Son jeu à la ligne bleue est de haut niveau par sa façon d’attendre la pression adverse, de trouver des corridors de passe et de tir. Il ne défend pas de manière élite, mais il y arrive plus que bien grâce à sa portée, son jeu de pieds et son intelligence. J’aime beaucoup ce joueur et je peux voir Brook être déployé dans diverses situations en tant que professionnel et y exceller.
5. Cayden Primeau, G, Northeastern (Hockey East)
11 août 1999 | 6-pieds-3 | 198 livres
Catégorie : Très bon espoir de la LNH
Primeau en est un autre qui a connu une excellente saison, ayant été nommé le meilleur gardien de but dans le hockey collégial en plus de très bien performer aux Championnat mondial junior. Northeastern formait une bonne équipe et Primeau en était la principale raison. Ce que j’aime chez lui, c’est de constater à quel point son jeu a de nombreuses dimensions. Il peut jouer le gardien stable qui utilise l’économie de mouvements, mais il est assez rapide pour atteindre les rondelles plus difficile (bien que sa rapidité d’exécution ne soit pas élite). Primeau lit très bien les jeux et il est souvent bien campé devant la rondelle, mais il est aussi très doué pour improviser lorsqu’il doit composer avec un mauvais bond ou qu’une feinte le place dans l’eau chaude. Parfois Primeau peut être trop agressif avec ses glissades et dans son positionnement, mais il réussit souvent une tonne d’arrêts difficiles.
6. Alexander Romanov, D, CSKA (KHL)
6 janvier, 2000 | 5-pieds-11 | 185 livres
Catégorie : Très bon espoir/ Espoir légitime de la LNH
Romanov a connu une saison très intéressante. Après avoir été un choix surprise au 38e rang du repêchage de 2018 – autant pour moi que pour les autres équipes de la LNH – Romanov a à peine obtenu du temps de glace dans la KHL au sein de l’éventuelle équipe championne. Cependant, il a été excellent au Mondial junior, recevant toutes sortes d’éloges. Le problème dans l’évaluation de Romanov se résume à bien balancer ses deux années passées en club durant lesquelles je l’ai suivi, en plus que d’autres tournois internationaux, par rapport à ses performances au Championnat du monde junior et ses séries Canada-Russie. J’ai définitivement sous-estimé ses capacités offensives. Il a de bonnes habiletés et une très bonne vision. C’est un excellent patineur qui freine l’adversaire grâce au contrôle de l’espace le séparant de l’attaquant adverse et par sa volonté de s’impliquer physiquement. J’ai encore un peu de scepticisme à savoir si son potentiel offensif est de haut niveau, ce qui n’est pas idéal pour un défenseur de 5’11.
7. Noah Juulsen, D, Canadien (LNH)
2 avril 1997 | 6-pieds-2 | 174 livres
Catégorie : Espoir légitime de la LNH
Juulsen a eu la vie dure depuis qu’il est passé chez les pros, avec des séquences de performances incertaines et de séquences plus convaincantes, beaucoup de matchs dans la LNH et une vilaine blessure à la mi-saison qui a mis fin à sa campagne. Les atouts que possèdent Juulsen pointent pourtant vers un joueur de la LNH. C’est un défenseur de 6’2 qui de façon générale est un excellent patineur, et pas seulement compte tenu de sa taille. Il réussit rapidement ses couvertures à cause de son coup de patin. Sa valeur en tant que professionnel s’est surtout manifestée au plan défensif. Juulsen n’est pas dépourvu de capacités offensives, mais les points ne sont pas une grande partie de son jeu depuis des années déjà. Je pense qu’il y a suffisamment de choses chez lui pour qu’il puisse jouer dans la ligue, mais ce n’est pas lui qui mènera les opérations sur son duo. C’est la raison pour laquelle je le vois limité à un rôle sur une troisième paire.
8. Jesse Ylönen, AD, Pelicans (Liiga)
3 octobre 1999 | 6-pieds-1 | 172 livres
Catégorie : Espoir légitime de la LNH
Ylönen a connu une bonne année en Finlande bien qu’inconstante. Il a décollé lentement en première moitié de saison mais ça a été suivi d’une excellente deuxième moitié. Tout le jeu d’Ylönen est fondé sur un coup de patin et un rythme de jeu haut de gamme. Il a une combinaison impressionnante d’adresse et de QI offensif, sauf qu’il n’est ni le meneur de jeu ni le buteur principal sur un trio donné. Ce qui fait la valeur d’Ylönen, c’est plutôt sa capacité à pénétrer la zone en contrôle du disque et à jouer avec vitesse. Il peut marquer et faire des jeux avec la rondelle, mais les préoccupations surgissent quand il ne l’a pas. Ylönen évite le jeu physique et n’est pas le meilleur défensivement. C’est un joueur excitant à regarder, mais qui doit constamment tirer le meilleur parti de ses atouts s’il veut réussir.
9. Jacob Olofsson, C, Timra (SHL)
8 février 2000 | 6-pieds-2 | 196 livres
Catégorie : Espoir légitime de la LNH
Olofsson est un espoir frustrant parce qu’il a tous les outils pour réussir. C’est un centre de 6’2 qui peut patiner, manier la rondelle et faire des jeux. Lors de ses meilleures présences, il transporte la rondelle avec rapidité et habileté, fait des jeux haut de gamme le long du mur ou alors s’affiche comme une force aux deux extrémités de la patinoire. Ce Olofsson-là n’est cependant pas toujours au rendez-vous. Il était juste correct dans la SHL l’an dernier et il était aux abonnés absents au Mondial junior, rappelant aux évaluateurs ses performances internationales tout aussi peu reluisantes l’année précédente. J’ai vu assez de bonnes choses chez Olofsson pour me faire croire qu’il jouera dans la LNH, mais même si son potentiel est meilleur que cela, ça ne risque que d’être dans un rôle sur les troisième et quatrième trios.
10. Joni Ikonen, C, KalPa (Liiga)
14 avril 1999 | 5-pieds-11 | 172 livres
Catégorie : Espoir légitime de la LNH
Ikonen a manqué la majeure partie de la saison en raison de blessures, mais il a été impressionnant contre les hommes de la Liiga lorsqu’il était en santé. On l’a vu travailler sur la première vague de jeu en puissance et créer de l’attaque. Il est dangereux avec la rondelle, il a des mains très agiles et un très bon esprit offensif. Ikonen sait comment alimenter ses coéquipiers et c’est le genre de joueur que prend les choses en main en supériorité numérique. Il possède également un bon lancer. Bien qu’il puisse faire des jeux en mouvement, l’un de ses principaux problèmes est d’être un patineur très moyen qui est d’autant plus exposé en raison de sa charpente de 5’11. Son niveau de compétition ne me dérange pas, bien qu’il ait été un peu mitigé lorsque je l’i vu jouer au cours deux dernières années.
11. Mattias Norlinder, D, MODO (Allsvenskan)
12 avril 2000 | 6 pieds | 179 livres
Catégorie : Espoir légitime de la LNH
Norlinder a commencé la saison dans le circuit junior suédois sans être vraiment sur l’écran radar. Mais un rappel à la mi-saison et de très bonnes performances contre des hommes en deuxième moitié de calendrier ont considérablement augmenté sa cote en vue du repêchage. Norlinder a très souvent fait preuve d’une capacité à utiliser son coup de patin pour se défaire de la pression, orchestrer des contre-attaques et entrer en zone offensive en possession du disque. La qualité de ses virages est haut de gamme. Il possède une excellente mobilité, mais il y a aussi de belles habiletés dans son jeu. Norlinder réalise souvent des jeux en manoeuvrant à travers ses opposants et il a la vision pour exécuter des passes difficiles. Son niveau d’habileté n’est pas extraordinaire, mais il y a tellement de rythme dans son jeu et sa capacité à jouer aussi vite témoigne de son sens du hockey. Défensivement, il est correct. Il neutralise les jeux avec son coup de patin et a montré qu’il pouvait bien défendre contre des hommes, mais ce n’est pas sa force.
12. Jordan Harris, D, Northeastern (Hockey East)
7 juillet 2000 | 5-pieds-11 | 179 livres
Catégorie : Espoir légitime / A une chance de percer
Harris a connu une saison de première année couronnée de succès en enregistrant beaucoup de minutes au sein de la bonne équipe de Northeastern. Harris est un excellent patineur. Il a la vitesse pour transporter le disque et la vivacité de virage pour très bien échapper à la pression. Il peut faire des jeux aux deux extrémités de la patinoire grâce à son coup de patin. Harris réussit rapidement ses couvertures et se montre efficace en transition. Il a de bonnes habiletés et un bon QI avec la rondelle, mais ma question concernant Harris est de savoir s’il sera assez dynamique pour être un défenseur de la LNH. J’ai sous-estimé cet aspect de son jeu la saison dernière car il a fini par démontrer ses atouts de façon plus constante. Sa production de points n’a pas été excellente, mais soyons juste : Harris n’a presque pas eu de temps de jeu en supériorité numérique au sein de la bonne brigade défensive de Northeastern.
13. Rhett Pitlick, AG, Chaska (US High School)
7 février 2001 | 5-pieds-9 | 161 livres
Catégorie : Espoir légitime / A une chance de percer
Pitlick a impressionné dès le début de la saison dans les camps de la USHL et il a continué à bien jouer durant toute la saison au niveau secondaire. Son jeu est plein d’énergie et de vitesse. C’est un excellent patineur avec une foulée très efficace et puissante. Son style de jeu ajoute quelques km/h supplémentaires à un joueur déjà rapide. Pitlick a énormément de rythme dans son jeu en raison de la façon dont il rivalise et de la vitesse avec laquelle il pense. Il est toujours en train de bourdonner sur la glace et en zone offensive, et il peut faire d’excellentes passes pendant qu’il est en mouvement. Il est répertorié à moins de 5’9, mais joue comme s’il était plus grand si l’on en juge par le nombre de batailles qu’il gagne. Je ne pense pas que son niveau d’habiletés pures corresponde à ce que ses pieds et son intelligence laissent entrevoir, mais c’est suffisant pour qu’il soit un marqueur dans les rangs professionnels.
14. Jayden Struble, D, St. Sebastian’s (US High School)
8 septembre 2001 | 6 pieds | 205 livres
Catégorie : Espoir légitime / A une chance de percer
Struble a continué à impressionner au fur et à mesure que sa saison avançait au « prep school ». C’est un très bon patineur qu’on projette comme un défenseur capable de stimuler la montée offensive. Il se joint aisément aux attaques de son équipe et peut en accélérer le rythme. Struble se ferme aussi très bien sur les carreaux, et combiné avec le fait qu’il aime jouer du corps, il est souvent une force avec ses carreaux de corps. C’est un habile manieur de rondelle qui peut faire des jeux pour gagner la zone offensive et qui réussit bien faire les passes soulevées. Struble montre qu’il sait comment créer de l’attaque, sauf qu’il se débarrasse souvent de la rondelle, il commet des revirements à de mauvais endroits et ne fait pas le bon jeu au bon moment. Struble a la réputation d’avoir un tempérament bouillant et, bien qu’il joue de façon robuste, il peut parfois dépasser les bornes. Disons que quand j’ai fait un voyage pour aller le voir, il s’est fait expulser rapidement du match… et ce n’était pas la première fois que ça arrivait.
15. Cole Fonstad, AG, Prince Albert (WHL)
24 avril 2000 | 5-pieds-10 | 165 livres
Catégorie : Espoir légitime / A une chance de percer
Fonstad a connu une bonne année, étant l’un des meilleurs marqueurs de l’équipe championne de la Ligue de l’Ouest et ce, même si ses statistiques n’ont pas beaucoup changé par rapport à sa saison de repêchage. C’est un joueur doté de véritables capacités offensives. Il peut manœuvrer avec la rondelle à un haut niveau et il est très difficile de lui enlever la rondelle. Sur le jeu de puissance, il travaille au mur de façon typique qui cherche surtout à faire des jeux et qui peut exécuter des passes difficiles. Fonstad a marqué plus de buts cette saison et, bien qu’il ait un bon lancer, je ne le qualifierais pas d’atout majeur. En possession du disque en zone offensive, il est génial. Son problème, c’est d’arriver jusque-là. Fonstad est un attaquant de petite taille avec une vitesse très moyenne. Il n’est pas non plus le meilleur pour gagner ses batailles.
16. Jake Evans, C, Laval (LAH)
2 juin 1996 | 6 pieds | 185 livres
Catégorie : A une chance de percer
Evans a été un joueur important pour le Rocket, jouant beaucoup de minutes dans toutes les situations à sa première saison pro. Il avait l’air plus rapide que je ne le croyais à l’université et ainsi démontré qu’il était plus que prêt à affronter la cadence du jeu professionnel. Il a fait preuve de polyvalence. Il pouvait travailler en infériorité, il a fait des jeux autour du filet, à partir du flanc de la zone offensive, ou alors pouvait être celui qui gagnait la zone offensive en possession de la rondelle. Evans a vraiment surgi durant ses saisons junior et senior à Notre Dame et, lorsque quand cela s’est produit, je me suis demandé si l’attaque allait se traduire dans les niveaux suivants. Ça s’est produit, du moins en partie, puisqu’il a inscrit beaucoup de points et s’est révélé un homme à tout faire pour Laval. Cependant, je ne dirais pas que son niveau d’habileté est ressorti de manière significative. Il a des atouts dignes des pros, mais je ne sais pas s’il créerait quoi que ce soit dans la LNH. Peut-être est-il du type quatrième trio/infériorité? Peut-être, mais je pourrais aussi le voir devenir simplement un très bon joueur de la Ligue américaine.
17. Cale Fleury, D, Laval (LAH)
19 novembre 1998 | 6-pieds-1 | 203 livres
Catégorie : A une chance de percer
Fleury est un joueur difficile à évaluer. Il a l’air d’un défenseur de la LNH. Il mesure 6-1, il peut patiner, il a des atouts offensifs et, durant ses meilleures présences, transporte la rondelle avec rythme, écrase ses adversaires ou crée des occasions de marquer. Sa première saison professionnelle s’est bien déroulée. Fleury a montré qu’il était capable de jouer au sein des deux unités spéciales, mais j’ai vu des matchs où il n’a joué dans ni l’une ni l’autre. Ma principale question à son sujet concerne son rôle ultime. Il est bon offensivement, principalement à cause de son coup de patin, mais son niveau d’habileté n’a rien de spécial. Il est très bien défensivement, mais il est sujet à des erreurs occasionnelle et ne défend pas comme un arrière de haut niveau. Je vois des éléments ici et là, mais j’aimerais en voir un peu plus.
18. Allan McShane, C, Oshawa (OHL)
14 février 2000 | 5-pieds-11 | 190 livres
Catégorie : A une chance de percer
McShane est un joueur qui possède de bonnes compétences offensives et dont la carrière dans la Ligue de l’Ontario a été fructueuse jusqu’à maintenant. Des doutes subsistent toutefois par rapport à la façon dont son jeu pourra se projeter dans la LNH. C’est un excellent fabricant de jeu. McShane est toujours à la recherche de coéquipiers et possède une vision du jeu haut de gamme qui lui permet de faire des passes difficiles dans l’enclave et des jeux en espace restreint. C’est un joueur habile, mais je ne l’ai jamais vu avoir un impact constant par son jeu à 1-contre-1. L’une de mes préoccupations au cours de sa saison de repêchage était son manque d’effort, mais il a été meilleur à ce niveau-là au cours de la dernière saison en fonçant davantage vers le filet, ce qui lui a permis de récolter 30 buts. Cependant, son coup de patin très moyen demeure un sujet de préoccupation, d’autant plus qu’il ne mesure que 5’11. Jusqu’à ce qu’il ajoute plus de vitesse à son jeu, c’est difficile de le voir dans la LNH.
19. Joël Teasdale, AG, Rouyn-Noranda (LHJMQ)
11 mars 1999 | 6 pieds | 203 livres
Catégorie : A une chance de percer
Teasdale n’a jamais accumulé de statistiques mirobolantes durant ses années juniors, mais il a décollé à ses dernières séries éliminatoires en prenant la tête des marqueurs de la LHJMQ, propulsant Rouyn vers le championnat de la LHJMQ et récoltant au passage le titre de joueur par excellence de la Coupe Memorial. Teasdale est un attaquant physique qui travaille avec acharnement et qui a certaines habiletés. Il est capable de faire des jeux difficiles en espace restreint et sait comment trouver ses coéquipiers. Son niveau d’habileté ne vous éblouira pas et je ne pense pas qu’il devienne un moteur de l’attaque dans les niveaux supérieurs, mais on le remarque quand même. Son principal défaut est au niveau de son patinage. C’est un patineur maladroit dont la foulée manque de régularité. Une grave blessure au genou durant son entraînement estival ne l’aidera pas à corriger cette lacune.
20. Raphaël Harvey-Pinard, AG, Rouyn-Noranda (LHJMQ)
6 janvier 1999 | 5-pieds-9 | 161 livres
Catégorie : A une chance de percer
Harvey-Pinard a connu une bonne année en tant que capitaine des Huskies de Rouyn-Noranda, les éventuels champions de la Coupe Memorial. Ça lui a valu de devenir un choix de septième ronde du Canadien. Il y aura toujours des doutes par rapport à lui étant donné qu’il est un attaquant de 5’9 dont l’émergence est tardive et qui n’a pas eu de statistiques extraordinaires dans la LHJMQ. Ce sont là des préoccupations raisonnables, mais Harvey-Pinard fait quand même beaucoup de bonnes choses. Son sens du hockey fait de lui un joueur très créatif au plan offensif. Il a de bonnes mains pour travailler dans les petits espaces. Il patine bien, et même si sa vitesse n’a rien d’extraordinaire, elle peut paraître meilleure qu’elle ne l’est à cause de l’acharnement qu’il déploie. Harvey-Pinard pourrait très bien plafonner en tant que très bon joueur de la LAH, mais il est suffisamment complet pour qu’on garde un œil sur lui.
21. Cam Hillis, C, Guelph (OHL)
24 juin 2000 | 5-pieds-11 | 168 livres
Catégorie : A une chance de percer
Hillis a connu une saison difficile. Non seulement a-t-il subi plusieurs blessures importantes mais, quand il a été suffisamment en santé pour jouer, il a glissé dans la hiérarchie d’une équipe qui a ajouté du talent en cours de route. J’apprécie le talent d’Hillis. C’est un excellent patineur qui a beaucoup de rythme dans son jeu et qui est très bon pour pénétrer la zone adverse en contrôle du disque. Il est compétitif, il fait des jeux alors qu’il est en mouvement et autour du filet aussi. Il peut aussi écouler les punitions. Hillis a de bonnes habiletés et une très bonne vision. Or, je ne sais pas si, en tant qu’attaquant de 5’10, il peut générer de l’attaque de façon significative. Il n’est pas celui qui va transformer le cours d’une présence ou qui sera le principal meneur de jeu au sein de son trio.
22. Gianni Fairbrother, D, Everett (WHL)
30 septembre 2000 | 6 pieds | 194 livres
Catégorie : A une chance de percer
Fairbrother a obtenu beaucoup de minutes d’utilisation avec Everett, jouant entre autres au sein des deux unités spéciales. Il est le genre de défenseur intelligent et efficace dans les deux sens de la patinoire qui pratique un style plus gros qu’il ne l’est réellement, sauf qu’il n’a pas une tonne d’habileté avec la rondelle et son patinage est juste moyen. Je ne pense pas qu’il manque d’atouts offensifs car il fait des jeux et possède une certaine touche, mais je me pose des questions par rapport à son potentiel.
Joueurs de profondeur
Lukas Vejdemo, C, Laval (LAH) – 23 ans : Vejdemo a quelques qualités dignes des professionnels avec sa vitesse et sa taille, en plus d’être un bon meneur de jeu, mais en dépit d’un bon talent il n’a jamais produit d’attaque.
Otto Leskinen, D, KalPa (Liiga) – 22 ans : J’aime la façon dont joue Leskinen. Il est rapide et habile, il est capable d’accélérer le rythme et de mener le jeu. Il peut être un quart-arrière en avantage numérique avec ses habiletés et sa vision du jeu. Il n’est pas dynamique, mais il y a des aspects de son jeu qui pourraient bien se transposer en Amérique du Nord. Ce qui me préoccupe avec lui, c’est son gabarit et le fait qu’il ne soit pas selon moi un très solide défenseur dans sa zone.
Brett Stapley, C, Denver (NCHC) – 20 ans : Stapley a eu une belle première saison dans une équipe de hockey collégial de tout premier ordre. Ses habiletés et son QI offensif ressortent constamment. Les principaux défauts de Stapley sont le fait qu’il mesure environ 5’10 et qu’il est un patineur moyen.
Samuel Houde, C, Chicoutimi (LHJMQ) – 19 ans : Houde a l’habileté et la vitesse pour être un bon professionnel, mais les recruteurs remettent en question son niveau de compétition.
Impact en vue de 2019-20
Le Canadien a besoin d’aide en défense alors il y a des gars qui auront leur chance s’ils sont en bonne santé, même si les défenseurs les plus prêts, soit Juulsen et Brook, sont des droitiers. Poehling et Suzuki sont très près de la LNH et pourraient aider l’équipe bientôt s’il y a une blessure ou s’ils ont un bon camp.
Le top-10 au sein de l’organisation (23 ans et moins)
Jesperi Kotkaniemi, C (19 ans)
Cole Caufield, AD (18)
Nick Suzuki, C (20)
Ryan Poehling, C (20)
Josh Brook, D (20)
Cayden Primeau, G (20)
Victor Mete, D (21)
Alexandre Romanov, D (19)
Noah Juulsen, D (22)
Jesse Ylönen, AD (19)
Kotkaniemi a connu une excellente première saison en tant que plus jeune joueur de la LNH. J’adore son talent et sa vision et je pense qu’il sera fermement ancré au sommet de l’alignement du Tricolore pour les années à venir. Mete est un joueur difficile à lire. Son coup de patin est excellent et il peut bien déplacer la rondelle, mais le fait qu’il ait atteint la LNH aussi tôt n’est peut-être pas l’indicateur d’un futur défenseur de premier niveau car, bien qu’il ait du talent, je ne vois pas en lui des atouts offensifs haut de gamme, ce qui n’est pas génial compte tenu de son gabarit. Mais j’aime encore le joueur, cela dit.
Critères d’admissibilité à ce classement
• Un patineur n’est plus admissible à titre de joueur potentiel de la LNH s’il a joué 25 matchs dans la LNH au cours de n’importe quelle saison – saison régulière et séries éliminatoires combinées – ou 50 matchs au total, ou alors s’il atteint l’âge de 27 ans le 15 septembre.
• Un gardien de but n’est plus admissible à titre de joueur potentiel de la LNH s’il a joué 10 matchs dans la LNH au cours de n’importe quelle saison – saison régulière et séries éliminatoires combinées – ou soit 25 matchs au total, ou s’il atteint l’âge de 27 ans le 15 septembre.
Explications des catégories
• Espoir spécial de la LNH : Projeté comme étant une future véritable vedette de la LNH et qui s’établira parmi les meilleurs joueurs de la ligue.
• Espoir élite de la LNH : Projeté comme étant un joueur d’impact, quelqu’un qui se situe parmi les 10 à 15% meilleurs de la LNH à sa position.
• Espoir de haut niveau de la LNH : Projeté comme un futur attaquant de premier trio ou en tant que défenseur de haut niveau.
• Très bon espoir de la LNH : Projeté parmi les six meilleurs attaquants, les quatre meilleurs défenseurs ou comme gardien partant au sein de son équipe de la LNH.
• Espoir légitime de la LNH : Projeté comme un joueur qui fera carrière à temps plein de la LNH dans la seconde portion d’un alignement.
• A une chance de percer: L’espoir a une chance de devenir un joueur à temps plein dans la LNH s’il apporte des améliorations à son jeu.
• Joueurs de profondeur : Ce sont des espoirs qui n’ont pas le coffre à outils nécessaire pour jouer dans la LNH mais qui peuvent être de bons joueurs dans la Ligue américaine et fournir de la profondeur à une organisation.